C’est l’antidouleur le plus consommé en France et le plus courant dans le monde entier, et pourtant, même à des doses peu élevées, il peut être toxique.
En Californie des scientifiques l’accusent déjà de favoriser l’apparition du cancer (et donc d’être « cancérogène »). Dans quelques mois les chercheurs de cet état décideront si le paracétamol, doit être ajouté à la liste des 900 produits chimiques déjà listés comme cancérogènes.
Reconnaître qu’un produit peut provoquer des cancers est lourd de conséquences: en 2017, suite au classement du glyphosate en tant que cancérogène (toujours par la Californie), la société américaine qui fabrique le désherbant Roundup avait du verser plus de 2 milliards de dollars à un couple californien atteint de cancer. Ce produit aujourd’hui encore génère des milliers de poursuites.
Disponible en vente libre dans les officines sous les marques Doliprane, Efferalgan ou Dafalgan, le paracétamol est loin d’être anodin. « En cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie parfois irréversibles« . La mauvaise utilisation du paracétamol (non respect des délais entre les prises par exemple) est la première cause de greffe hépatique en France.
Et le paracétamol pris plusieurs fois par jour sur une longue période (plus de 15 jours) augmenterait de 20% les risques de maladie cardiovasculaire, AVC ou infarctus.
Chez l’adulte, la dose journalière ne doit pas dépasser 3 ou 4 g, et pas plus d’un gramme par prise, à renouveler toutes les quatre à six heures. Chez l’enfant, elle doit se limiter à 60 mg par kg de poids et par jour.
(Sources: www.futura-sciences.com / http://www.medisite.fr)
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