Forêts, lacs, torrents et petits sentiers ombragés sont si séduisants. Selon le temps, selon la saison, la course en montagne est différente. Mais le plaisir de respirer l’air pur et de découvrir des paysages splendides est toujours aussi intense.
Attention, ce sport n’est pas pour tout le monde, il faut un certain niveau et une « intelligence » de la course. Quelques conseils.
Les bienfaits du Trail
-Il ménage nos articulations
Courir sur du plat finit par échauffer les tendons. Le mouvement étant répétitif, ce sont les mêmes articulations qui travaillent (les genoux) et qui fatiguent. Sur un terrain escarpé, le pied ne se pose jamais de la même manière, notre corps est sollicité de façon différente. Les changements d’altitude, les obstacles (racines, rochers, trous…) et les virages serrés permettent de gagner en équilibre.
-Il renforce nos muscles
Mis à l’épreuve lors des montées et des descentes, les muscles des cuisses se raffermissent. Le port du sac à dos et les montées font travailler la ceinture abdominale.
-Nous respirons un air pur
Le Trail en montagne renforce de façon durable le système cardiovasculaire. D’où une amélioration de la circulation sanguine et une augmentation de la capacité respiratoire.
-La digestion est améliorée
Courir augmente le rythme auquel la nourriture est métabolisée par le corps.
-Il libère la sérotonine
Courir permet au corps de libérer des endorphines et de la sérotonine, hormone de la bonne humeur. Ces hormones, produites par le cerveau, sont une arme efficace contre l’anxiété et la dépression.
-La beauté des paysages booste le physique et le moral
Selon certaines études, être dans la nature peut diminuer le taux d’interleukine 6, une molécule impliquée dans les inflammations aiguës ou chroniques. De plus, les émotions ressenties en montagne aident l’esprit à se déconnecter des problèmes du quotidien et relancent l’énergie.
Les dangers du Trail
C’est une pratique sportive qui comporte des risques. Il ne faut pas oublier de se préparer et de soigner son corps après l’effort.
-Les problèmes articulaires, musculaires et tendineux.
Les tendinites sont la terreur des coureurs: mis à rude épreuve, les tendons des genoux ou des chevilles peuvent rapidement donner des signes de faiblesse et d’usure.
-Le cœur est un peu malmené.
Il faut surveiller certains symptômes : un cœur qui bat irrégulièrement ou étrangement vite, un essoufflement anormal ou encore une douleur dans la poitrine qui disparaît quand on arrête de courir.
-Attention à la déshydratation
Des chercheurs ont constaté que, dans les 48h qui suivent une course, 82 % des coureurs souffraient d’insuffisance rénale aiguë de stade 1, leurs reins ne filtrant plus correctement le sang. Pendant l’épreuve, la déshydratation diminue le volume liquidien au sein du corps alors que le rein a plus de protéines, produites par les muscles, à filtrer. L’augmentation de la température du corps et la déshydratation sont en partie responsables d’une insuffisance rénale.
-Le stress oxydatif augmente
Un marathonien ou un ultra-trailer est une victime privilégiée de cette agression des constituants de nos cellules. La surconsommation d’oxygène pendant l’effort, l’intensité de cette activité, souvent à des cadences de plus en plus élevées, sont un cocktail d’ingrédients propices à l’oxydation cellulaire. Il est bon de faire des compétitions mais il faut se méfier de l’esprit de compétition et ne pas chercher le « toujours plus ».
Quelques règles d’or à respecter
Les cardiologues du sport ont établi une liste de 10 règles d’or. Parmi celles-ci :
-s’entraîner 3 mois avant de se lancer dans une course.
-respecter une progressivité.
-éviter de courir par des températures extrêmes.
-boire, à l’entraînement comme en compétition…
-signaler à son médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort.
(www.clubcardiosport.com/10-regles-or)
Quelques conseils pour débuter
-Travailler ses chevilles
Pour affronter un terrain irrégulier et accidenté, éviter les blessures (élongations, déchirures ou fractures), il est important de faire travailler les chevilles à l’entraînement.
-Les bras aident dans les montées et les descentes : il faut les balancer d’avant en arrière.
-Ne pas oublier de toujours regarder un peu loin devant, afin d’analyser le chemin.
-Savoir quand il faut marcher plutôt que courir en montée.
(www.freeletics.com/fr/blog/posts/bienfaits-du-trail/)
–Commencer par des pistes forestières ou des chemins carrossables : pas trop techniques, ils permettent de se familiariser avec un sol un peu instable.
-Préférer un itinéraire en boucle court, sans trop de dénivelé,
-Utiliser les bâtons en montée si c’est trop dur.
-En descente, éviter de se pencher en arrière pour freiner, s’engager dans la pente, buste en avant, pour améliorer ses appuis.
(weloveski.intersport-rent.fr)
Les bonnes adresses pour pratiquer le Trail au pays basque
-www.terreetcotebasques.com/fr/trail-et-courses – T : 05 59 26 03 16
-www.tourisme64.com – T : 05 59 30 01 30
-www.skyrhune.com –