De nouvelles pistes pour la maladie d’Alzheimer

Alzheimer
Maladie où en perd la mémoire immédiate

Dans un futur proche ou lointain, chacun d’entre nous connaîtra, dans son entourage, un malade d’Alzheimer. C’est ce que prédisent les plus grands spécialistes de cette maladie neurodégénérative, identifiée il y a maintenant plus de 100 ans.

Aujourd’hui en France, près de 3 millions de personnes sont directement ou indirectement touchées par la maladie d’Alzheimer. Près de 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. En 2020, le pays comptera probablement 1 275 000 personnes malades. Les recherches avancent, tentant de nous éclairer sur les origines ou les facteurs de risques. Une étude récente propose une piste intéressante pour mieux comprendre l’apparition de la maladie. Elle propose également une thérapie prometteuse.

Bactéries et gingipaïne

Les chercheurs ont établi un lien entre la santé buccale, et plus encore la parodontite (inflammation chronique de la gencive), et le risque de développer la maladie d’Alzheimer. En cause la bactérie « Porphyromonas gingivalis ».

Les recherches ont permis de trouver des traces de la bactérie P. gingivalis dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ainsi que dans leur liquide céphalo-rachidien. Pour comprendre l’impact de cette bactérie sur le cerveau, on s’est intéressé à la gingipaïne, une protéine produite par la bactérie.

Il a été démontré que cette gingipaïne est toxique pour les neurones : elle est associée à une production plus importante de peptides bêta-amyloïdes, connus pour leur implication dans la maladie d’Alzheimer. Leur présence permet de lutter contre l’infection, mais se révèle toxique pour les neurones.

Par ailleurs, les scientifiques ont développé des molécules capables de pénétrer dans le cerveau pour y bloquer l’activité des gingipaïnes et empêcher l’action destructrice des bactéries de façon plus efficace qu’un antibiotique à large spectre. 

« On n’a pas réussi à démontrer que si vous vous brossez les dents vous n’aurez pas Alzheimer, loin s’en faut, déclare Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille, directeur d’une unité Inserm qui travaille sur les maladies liées au vieillissement, et directeur de la Fondation Alzheimer.

Ce que l’on peut dire, c’est que les phénomènes qui sont associés au non brossage des dents et la proliférations de ces bactéries, pourraient être associés à une accélération de la maladie. » 

(Sources: francealzheimer.org/ franceculture.f)

 

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