Et non, on ne bronze pas qu’à la plage ! A 2500 mètres, même si on peut oublier la réverbération de la neige en ce moment (sauf si on tombe sur un névé), l’intensité du soleil dépasse largement celle d’une plage. En altitude, l’épaisseur d’atmosphère qui filtre le rayonnement est réduite, et il y a plus d’UV.
L’intensité du rayonnement ultraviolet augmente d’environ 10 % pour 1.000 m d’élévation. Malgré une température basse ou peu élevée, l’Index UV peut dépasser 12 à une altitude de 3.000 m dans les Alpes début juillet.
Attention au soleil en altitude
La légère brise des sommets qui rafraîchit en plein effort n’incite pas à se protéger du soleil. Mais ses rayons ne feront pas de cadeau à l’épiderme. Penser à toujours mettre de la crème solaire avec un indice de protection élevé.
Les enfants sont particulièrement sensibles aux agressions du soleil. Un nombre croissant de preuves indique qu’une exposition excessive (notamment les coups de soleil chez les enfants de moins de 15-ans) peut être un risque majeur de cancer de la peau à l’âge adulte.
Il faut aussi penser à son organisme et aux risques de déshydratation: boire de l’eau sucrée et manger des barres énergétiques pour éviter les risques d’hypoglycémie. Plus on vieillit et plus on perd la sensation de soif…
Les UV, c’est quoi ?
Les rayons ultra-violets sont de l’énergie solaire invisible. Ils peuvent provoquer, sans que nous ressentions de chaleur, des dommages sur les cellules et entraîner à court terme des brûlures de la peau et des yeux.
A long terme, c’est le vieillissement prématuré de la peau qui est programmé par des expositions trop intenses au soleil. L’apparition de cancers cutanés, tel que le mélanome malin, ainsi que les cataractes, sont les dangers auxquels s’exposent les passionnés du soleil, ….parfois des années après leurs brûlures.
Médecine douce à Bayonne 