En France 3 femmes sur 4 se rasent ou s’épilent les poils du pubis.
Selon une enquête OpinionWay réalisée pour la marque Saforelle, 65% des femmes qui s’épilent disent le faire surtout pour leur propre confort, 56% par hygiène et 41% pour une raison esthétique.
Lors du même sondage, près d’un gynécologue sur deux constate une augmentation des pathologies liés à l’épilation intégrale ou semi-intégrale. L’épilation du maillot exposerait davantage aux infections vaginales et à d’autres problèmes tels que irritations, démangeaisons, poils incarnés, ou mycoses.
De plus les femmes qui s’épilent courent un risque plus élevé risque plus élevé de transmission d’infections sexuellement transmissibles, telles que herpès, chlamydia ou gonorrhée (blennorragie).
Aux Etats-Unis, une étude récente a démontré que le fait de s’épiler était associé à une augmentation de 80 % du risque de contracter des maladies vénériennes.
L’intensité et la fréquence des épilations jouent un rôle : chez les personnes qui s’épilent très souvent, la pratique de l’épilation est associée à un risque multiplié par un facteur de 3,5 à 4, en particulier pour des infections qui se font par contact de la peau (herpès, Human papillomavirus ou HPV).
Enfin, il faut savoir que les femmes utilisent plus souvent un rasoir manuel, d’où des petites écorchures ou micro-lésions qui sont autant de portes ouvertes aux bactéries.