L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a instauré un classement des maladies qui sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires. Cette liste repose sur les conclusions d’experts de la santé dans le monde entier.
Et, pour la première fois, le « burn-out » ou épuisement professionnel, fait son entrée dans cette classification.
Sous le nom de code QD85 cette pathologie est décrite comme « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ». Elle se caractérise par 3 éléments :
-un sentiment d’épuisement
-du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail
-une efficacité professionnelle réduite.
On fait un burn-out quand le travail écrase tout sur son passage et que notre vie tourne autour du bureau, de l’employeur, des collègues dans notre vie. Cette usure à petit feu fait que l’on se consume, on n’a plus le temps de penser à soi, ce qui compte et qui nous obsède, c’est le travail.
En France, ça fait longtemps que la définition du burn-out fait débat, même si on ne commence vraiment à en parler sérieusement qu’après la série de suicides qui a touché France Telecom en 2006, Aujourd’hui, un salarié victime d’un burn-out est pris en charge par le régime général de la sécurité sociale. En février, le député de la France Insoumise, François Ruffin demandait sa qualification en maladie professionnelle: ainsi la branche Accidents du travail / Maladies professionnelles, financée par les entreprises, aurait pu indemniser le salarié. Ce projet de loi avait alors été rejeté par l’Assemblée Nationale. Voyons ce qui va se passer maintenant….